En collaboration avec Adrian Gonzalez, Président d’Adelante SCM, nous avons mené une enquête auprès de 300 acteurs du secteur du transport et de la logistique exerçant dans le monde entier pour connaître les résultats qu'ils souhaitent atteindre en repensant le processus de transport actuel.
Obtenez votre exemplaire dès aujourd'hui et découvrez ce que les transporteurs et les expéditeurs pensent des améliorations à apporter.
La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent.
De ce point de vue, l’industrie du transport fait preuve depuis longtemps de folie.
En 2017, le transport routier était responsable de près de 72 % des
émissions totales de gaz à effet de serre provenant des transports dans
l’UE, selon l’Agence européenne pour l’environnement. Sur ces émissions,
19 % provenaient des véhicules lourds. Selon l’Agence américaine pour
la protection de l’environnement, 82 % des émissions de gaz à effet de
serre du secteur des transports aux États-Unis provenaient du transport
routier en 2018. Les émissions de gaz à effet de serre provenant du
transport de marchandises représentaient 29 % du total des transports
en 2018, selon le Bureau of Transportation Statistics.
Le temps d’attente est également un problème en Europe. Dans une
enquête menée par Vehco - un fournisseur de solutions de gestion de
flotte - plus de la moitié des transporteurs interrogés (53 %) ont déclaré
que leurs chauffeurs attendaient 3 heures ou plus en moyenne
par semaine (sur la base d’une semaine de 40 heures), 22 % d’entre
eux déclarent que leurs conducteurs attendent plus de 5 heures par
semaine. Selon un transporteur cité :
“Si nous n’avions pas de temps d’attente, nous pourrions économiser environ 10 000 euros par mois”.